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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Philippe Grosperrin Ce luxe a son revers, qui tient au texte : défaut ordinaire, dont souffrait l’Ariane gravée par Hasnaa Bennani (cf. no 641). La beauté de cette voix si ronde produit un chant trop étale, trop global au détriment du mot. Mainte consonne est feutrée, la voyelle hésite parfois, l'ornement est timide ou escamoté qui caractériserait le verbe, et c'est en somme la mobilité du ton qui pèche. Quand Le Dépit généreux procède du « trouble » et des contradictions de l'affect, l'air « Arbres épais » est sans ambivalence et chanter le suivant de la sorte rend inutile d'y souhaiter le « retour » d'une « paisible indifférence ». Alors s'engourdit la rhétorique des passions qui porte le discours et son économie expressive. La comparaison est instructive avec Léandre et Héro par une Agnès Mellon certes moins en voix, ou avec l'imagination du style chez Reinoud Van Mechelen. Regrettons aussi que, contrairement au disque de ce dernier, la notice soit ici vague et approximative (aucune datation des oeuvres par exemple) jusque dans la présentation des vers chantés. |
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