Texte paru dans: / Appeared in: Code-barres / Barcode : 0735850544847 |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Le parfum arcadien de l'écriture vocale des Cantates italiennes, oeuvres de jeunesse composées majoritairement à Rome durant les années 1706‑1710, se conjugue, pour certaines d'entre elles, avec une partie virtuose de viole de gambe qui fait suite à la rencontre entre Haendel et le violiste Ernst Christian Hesse, de Darmstadt. L'occasion d'apprécier, dans Tra le fiamme, le jeu multiforme de Reiko Ichise, tantôt fondu à la basse continue, tantôt s'en affranchissant au moyen d'élégants contre-chants, jusqu'à le disputer en suprématie mélodique à la soliste.
Interprète accomplie des Cantates de Bach, Carolyn Sampson possède la
ductilité requise pour dialoguer avec les instruments sans jamais poser en
cantatrice sur son perchoir. Certes, le timbre n'a sans doute plus la fraîcheur
d'antan, notamment si l'on compare à Emma Kirkby (L'Oiseau-Lyre) ou à la
prestation récente de Sabine Devieilhe dans Armida abbandonata (Erato,
CHOC), mais la technique est toujours là, qui négocie habilement les grands
intervalles de Figlio d'alte speranze. Le soliloque d'Agrippina
condotta a morire donne l'occasion à Carolyn Sampson d'endosser la
tunique tragique: la fusion entre air et récitatif de « Come, O Dio » en fait le
coeur émotionnel de la cantate. Accompagnement assez carré dans l'ensemble du
King's Consort, assoupli par la présence de l'orgue que Robert King a choisi
d'intégrer à l'instrumentarium. |
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