Texte paru dans: / Appeared in: Code-barres / Barcode : 0735850544847 |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre Comme Robert King, Carolyn Sampson fuit les éclats. Ses tempêtes (Armida) sont paisibles, son « ciel voilé d'horreur » ( Agrippina ) cherche le soleil. Lumière, finesse, style (reprises da capo sans une faute de goût), musicalité : l'admirateur ne sera pas déçu. D'autant que, si le souffle commence à manquer, le vibrato, indiscret depuis peu, est ici absolument sous contrôle, au bénéfice du cantabile comme des vocalises. Ascension et chute, douleur et ardeur, fortune et vengeance : tout se dit à peu près sur le même ton, aussi bien par la voix que par des instruments pondérés (« … un péril si pressant… » : le continuo ne remarque rien). L'ellipse tient lieu de rhétorique, l'évocation d'expression. Du moins la nature l'emporte-t-elle partout sur l'artifice, et, encore une fois, Figlio d'alte speranze , chef-d'oeuvre subtil, touche au but - les cinq minutes de « Troppo costa ad un'alma » justifient l'album à elles seules. |
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