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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Olivier Fourés Voici un portrait d'artiste partagé entre célébrissimes trio/ concertos de Vivaldi et tableaux napolitains ‑ ville de Domenico Caudioso au XVIlle siècle, et plus près de nous, de Raffaele Calace, dont le concerto écrit en 1925 gagne ici une excellente orchestration de Yann Ollivo. Julien Martineau et le Concerto ltaliano se sortent bien de ce « grand tour », où le danger serait de rester sur les autoroutes. L’oeuvre de Calace, que le soliste compare à un Concerto d’Aranjuez pour la mandoline, plonge immédiatement l'auditeur dans une Naples cinématographique ‑ foison de contrastes, d'humeurs, de danses, de crises de pathos. Martineau tient le rôle‑titre avec esprit. Il se joue crânement de tous les perfides traits techniques, et le Concerto Italiano, loin de son répertoire habituel, parvient à dresser un décor voluptueux. À chorégraphier d'urgence! Le problème de cet album apparaît avec le reste du programme et tient à la prise de son. Pourquoi, alors, tant de réverbération et de distance ? Dans le concerto de Caudioso, bâti sur d'amples phrases très simples et joué avec finesse, la confusion des plans sonores passe encore. Mais dans les partitions plus intimes de Vivaldi, souvent canailles et bourrées de détails, elle est rédhibitoire. Fautil ajouter que la mandoline n'a pas grand‑chose à voir avec le luth pour lequel furent écrits les RV 82 et RV 93 ? Vivaldi y fait très attention à ne pas déranger l'émission sonore du soliste : en réduisant l'effectif au maximum ou en utilisant des pizzicatos, il compose de « près », da camera (pour le salon du Comte Wrtby à Prague). Il faut faire ici un effort considérable pour apercevoir. On devine derrière le rideau de bien belles choses. |
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