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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Fabienne Bouvet Voilà un album inattendu! D'abord par le travail effectué autour de la sonorité, avec la mandoline tout en résonance de Julien Martineau. Pas d'attaque trop franche, mais beaucoup de souplesse, avec un son allongé et cette couleur douce, différente du timbre habituellement associé à la mandoline. Rien de surprenant lorsque l'on sait que l'interprète s'attelle à faire évoluer la lutherie, joue sur un instrument conçu pour lui et travaille à développer de nouvelles cordes utilisant les dernières technologies. Accompagné d'un Concerto Italiano réactif, parfois trop présent, Julien Martineau propose des concertos et une sonate en trio de Vivaldi plutôt convaincants, aux tempos enlevés, mais un peu déroutants lorsque l'on a l'habitude de sonorités de mandoline plus convenues. Peut‑être n'est‑ce pas le répertoire le plus approprié à ce type d'expérimentation ? Album inattendu également par la présence de ce Concerto en sol majeur de Caudosio si peu servi par le disque (l'ensemble Artemandoline en a récemment proposé une magnifique version pour Deutsche Harmonia Mundi), et surtout de ce Concerto no 2 de Calace composé au début du XXe siècle. Cette oeuvre habituellement jouée avec piano est ici réorchestrée dans une version qui fait sortir la mandoline de son cadre attendu. Julien Martineau en extrait toute la sève, entre tendresse et pétillant, livrant une mandoline très fine (admirable conclusion du Largo mesto!), virtuose, moderne, quasiment harmonique. |
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