Outil de traduction (Très approximatif)
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Analyste:
David Fiala
Cap sur Bâle, pour une version aussi honorable. Daniela Dolci, par ailleurs
excellente claveciniste, sait tenir ses troupes sans raideur, donner de l'élan
quand il faut et s'attarder dans les airs émouvants. Si le choeur ajoute dix
choristes aux quatre solistes, l'orchestre se contente du strict minimum, six
archets, face auxquels les vents auront la part belle. Pas de souci :
Jean-François Madeuf mène trompettes et cors avec le brio attendu. Les bois sont
aussi impeccables, avec de superbes hautbois d'amour. Les choeurs festifs, qu'on
aimerait peut-être plus souples, font de l'effet ; et celui, pétulant, qui ouvre
la cinquième cantate est vraiment jubilatoire. Dolci sait aussi détailler le
caractère particulier de chaque aria, et pas seulement les plus fameuses comme
celle pour soprano avec écho qui distille ici une singulière émotion. Il est
vrai que Gunta Smirnova, voix claire, aigus limpides, phrasés soignés, s'impose
comme la meilleure soliste d'un quatuor où seul le nom de Hans Jörg Mammel nous
était familier. Ce ténor se révèle d'ailleurs efficace en Évangéliste mais sa
voix, pourtant solide, bute parfois sur les vocalises et autres raffinements de
ses airs. Le contre-ténor alterne le médiocre (timbre pas toujours libéré, grain
épais) et le meilleur quand il s'immerge dans l'immense « Schlafe, mein
Liebster », pris à un tempo modéré. Oublions la basse. Et revenons à nos
classiques.
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