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Diapason # 676 (02 /2019)
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Naxos 8574001



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Analyste: Jean-Luc Macia

Vingt-six ans après son superbe Oratorio de Noël (réédité dans nos Indispensables), Ralf Otto a remis l'oeuvre sur le métier. L'orchestre de Mayence, très honnête mais aux interventions bien carrées, ne se compare pas au Concerto Köln de 1991 et le choeur, d'une homogénéité incontes-table, s'en tient à une ligne directe, avec une discipline polyphonique sans faille. La pétulante entrée de la cinquième cantate paraît ici lointaine et sans vibrations. Ralf Otto n'anime guère les arias, sans vision originale à une ou deux exceptions près.  

Un Oratorio de Noël de trop ? Ce serait sans compter son Evangéliste à la voix virile, qui théâtralise joliment les récitatifs. Georg Poplutz est un peu moins à l'aise dans ses arias (vocalises empâtées dans son air de la quatrième cantate). Et saluons Julia Kleiter, dont l'aigu libéré et l'ample ligne de chant avaient su toucher le regretté Nikolaus Harnoncourt (elle fut sa dernière Pamina). Une basse mordante colore agréablement ce plateau.

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