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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Philippe Ramin Stravaganza se concentre sur le genre de la sonate en trio « à l'allemande », où la viole s'émancipe volontiers du soutien harmonique et concerte à égalité avec les parties supérieures. L'écriture est souvent teintée d'une théâtralité singulière. S i les compositeurs choisis se rejoignent dans ce cadre élargi du Stylus phantasticus , la fascination de Buxtehude pour les ostinatos et les rapides changements de caractères donnent forme à une fantaisie très personnelle. La proposition de Stravaganza (avec l'appoint de deux membres de Nevermind, Louis Créa'ch et Robin Pharo) est un peu en marge du cahier des charges évoqué plus haut. L'équipe paraît scindée en deux éléments qui communiquent peu, d'un côté les dessus concentrés sur un travail de mise en place fortement verticalisé, de l'autre un groupe de basses en retrait. Le vocabulaire stylistique de l'ensemble est certes étoffé, mais sur un plan plus fondamental (gestion des tensions, organisation du discours) la connexion musicale de es pupitres s'avère trop passive. L'inspiration se raréfie dans les passages les plus exposés (récits). Peu de direction harmonique dans les adagios faute d'une basse suffisamment incarnée (Theile), des fugatos serrés où le continuo suit davantage qu'il ne dessine le discours, et un clavecin timide en sfumato rythmique laissent peu de place à l'imagination de textures et de couleurs, et à l'élaboration d'une langue commune fraîche et inventive.
Les propositions d'Holloway/Mortensen
(Naxos, 1994) ou, plus récemment, de La Rêveuse (Mirare, 2008) dans Buxtehude
soulignent le génie et les exigences du compositeur. Stravaganza en évoque
l'esprit mais reste en quelque sorte à l'orée du chemin. |
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