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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Louis Bilodeau Enregistré en 2017, cet Orlando furioso laisse une impression partagée. Si Diego Fasolis et I Barrochisti offrent une lecture d'une grande puissance dramatique de la partition de Vivaldi, on demeure dubitatif devant la version retenue par le chef et/ou le metteur en scène. Comment a‑t‑on pu supprimer un si grand nombre de passages et effectuer autant de remaniements qui nuisent à la compréhension du dramma per musica ? L’autre déception est l'Orlando de Prina, dont la virtuosité et la force de l'incarnation ne sauraient occulter un timbre vilain et un manque d'homogénéité vocale. Entre les deux contre‑ténors, notre préférence va au Medoro de Derri, à la technique plus solide que le Ruggiero de Schifano, néanmoins touchant dans le sublime « Sol da te » du premier acte. La belle voix ronde de Novaro et le timbre opulent de Castellano font merveille dans les rôles d'Astolfo et de Bradamante. Moins remarquables, Cirillo et Antenucci se défendent tout de même de façon honorable. Alourdie par des décors et des costumes croulant sous l'or, la mise en scène de Ceresa possède le mérite de bien utiliser l'espace de la cour du Palais ducal de Martina Franca. |
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