Texte paru dans: / Appeared in:   | 
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| Appréciation d'ensemble:
      
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     Outil de traduction (Très approximatif)  | 
    
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 Analyste: 
Loïc Chahine 
La Terpsichore 
qui ouvre le bal signalerait-elle un 
Savall grand cru ? Dans un geste très…savallien, le Grave initial part de 
la basse pour déployer progressivement les parties et débouche sur un Bruit
au crescendo finement conduit ; les deux Siciliennes font scintiller 
les textures moirées d'un Concert des Nations à son meilleur, et la Gigue 
consacre une énergie simple. On déchante un peu avec Les Caractères de la 
danse , dont bien des tempos surprennent, à commencer par l'étirement qui 
démembre le Prélude . A l'inverse, la Sarabande paraît étrangement 
expédiée, comme la Loure , privée de gravité ou de tendresse. La 
Sonate , installée dans ses traits en doubles croches, tourne à vide. Ces 
deux « fantaisies chorégraphiques », d'un genre inédit créé par Jean-Féry Rebel 
autour de 1715, résument notre sentiment, partagé entre émerveillement et 
circonspection. Les Plaisirs champêtres ? Superbes miroitements exempts 
de mièvrerie dans la Musette , mais une Gavotte brouillonne ! Le
Passepied sombre dans une espèce de brusquerie à laquelle les deux flûtes 
à l'unisson ne participent pas, quand la Chaconne dévoile des trésors de 
détails qui font sens dans la succession des couplets. Celle de la Fantaisie
prend le risque de tout dire d'emblée sans ménager d'évolution, mais c'est 
aussi grâce à cette franchise que la Loure trouve une force terrienne 
impressionnante.  | 
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