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Analyste:
Philippe Venturini Puisque Aparté annonce la publication prochaine des Concerts royaux, Christophe Rousset n'aura plus que quelques sonates à enregistrer pour achever une intégrale de la musique de chambre de Couperin. Les Goûts‑Réunis (Decca, 1994‑1995), les Apothéoses (Aparté, 2016) et les Pièces de violes (Aparté, 2017) ont en effet déjà paru. Le recueil des Nations, par sa nature hétérogène, autorise plusieurs options. Édité en 1726, ce recueil se compose de Sonades suivies de Suites de Simphonies en trio. Trois des quatre Sonades remontent au siècle précédent et tendent l'oreille au‑delà des Alpes. Les suites, bien sûr, par leur alignement d'allemandes, courantes, sarabandes et autres gigues, parlent français. À ces goûts que les interprètes doivent à nouveau réunir, la musique laisse le choix des couleurs de l'étendard. La partition, éditée en « quatre livres séparés », n'indique que les premier et second dessus, une basse d'archet et une basse chiffrée. L’usage veut que, comme pour les volumes précédents, « toutes les sortes d'instruments » célèbrent ces Nations. Christophe Rousset et ses Talens lyriques prennent alors soin de diversifier la palette chromatique, optant ici pour un duo de flûtes traversières, là pour une paire de hautbois ou de violons en fonction du caractère. Comme à l'accoutumée, leur Couperin évite de s'alanguir (Chaconne de « La Française ») et aime les lignes claires (la Sonade de "L'impériale" et sa fugue conclusive), Moins mystérieuse et grave que la version de Jordi Savall (Alia Vox, 1983), la préente sonne plus Régence que grand Siècle. |
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