Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin L'interprète privilégie dans les mouvements lents un chant intense et presque immobile, saturé d'une ornementation persuasive au prix d'un toucher un peu trop lourd au clavicorde (Sonate no 4 en sol mineur). Molardi fait retentir avec simplicité ces unissons vivaldiens ( Sonate no 2 en do ), et nous gratifie d'un quatre pieds à l'accord douteux dans ce charmant trio en fa ( Sonate no 3 , où le sublime tourne en un clin d'oeil au trivial, évoquant une Venise fellinienne à la fois violente et raffinée). Le compositeur est sensible aux nouveaux courants qu'il découvre à la cour de Würzburg en 1722. Le Trio de la Sonate no 15 et ses hésitantes ponctuations font écho au style moderne en germe chez les fils Bach. Cette pluralité de caractères est évoquée avec une générosité communicative par Molardi. Le portrait de Platti s'enrichira utilement par un détour chez Guglielmi, plus mesuré dans un enregistrement au pianoforte des dernières sonates (Accent, 2006). |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews