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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Philippe Grosperrin
On est à cent lieues de
l'invention constante (ironie, farce, ombres) que déployait David McVicar avec
René Jacobs. Mais subtilité ou finesse du trait se font rares aussi chez les
musiciens. Hengelbrock et son ensemble excellent dans Gluck ; ici hélas le nerf
et l'assise sont rétifs aux courbes, à la volupté, à la danse, à la variété.
Narciso inconsistant, Pallante bienvenu, Claude bien doté mais au chant inerte,
Néron monochrome et limité, un peu criard - et ensuite ? Présence indéniable,
Danielle de Niese expose un timbre en disgrâce et des lacunes techniques.
Couleurs intenses, aigu rebelle, dessin et verbe trop peu nets (« Non ho cor
» tombe à plat), Patricia Bardon est une protagoniste sans venin. Reste
Othon : bon acteur, Filippo Mineccia dispense raffinement du coloris,
imagination dynamique, déclamation ferme, pour une caractérisation jamais bornée
à la pure élégie : bravo.
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