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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Aux antipodes de Musica Antiqua Köln (vaste anthologie, inoubliable, Archiv), Akadêmia installe les quatre pages vocales choisies dans une lecture contemplative, qui ne manque pas d'atouts. La texture de l'ensemble instrumental est transparente (parfois trop malgré les efforts de l'excellente violoniste Stéphanie Pfister). Dans la cantate de mariage, Juliette Perret propose une incarnation vibrante et lumineuse, quand son « époux », au timbre prenant, est régulièrement fâché avec l'intonation (il était souffrant au moment de l'enregistrement… ). Dans l'extraordinaire chaconne chantée, la soprano exploite peu les riches ressources dynamiques de l'écriture : cet entre-deux se prolonge dans la scène de réjouissance (« Esset meine Lieben ») dont les effets rhétoriques manquent singulièrement de conviction, et de la frénésie que d'autres y ont mis. Même distance dans le lamento, que la voix agréable mais trop susurrante de Paulin Bündgen cloître dans un intimisme imperturbable. La bonne surprise arrive avec les deux pages pour clavier, rarement gravées. Jean-Marc Aymes, dans ce prélude et fugue (attribué autrefois à Jean Sébastien) et cet air varié, fait preuve d'un style impeccable et d'une authentique élégance. |
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