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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Ces Brandebourgeois auraient dû se ranger, en toute logique, auprès des volumes de concertos pour clavecin enregistrés par l'équipe danoise et largement plébiscités dans ces pages. Celui qui réunissait les concertos pour violon volait nettement moins haut, et le nouveau déçoit franchement. Claveciniste de tout premier plan, Lars Ulrik Mortensen a convoqué autour de lui l'effectif le plus léger possible. Nous sommes habitués désormais à entendre des cordes solistes dans les quatre derniers Brandebourgois , mais la chose est un peu plus rare face aux quatre instruments solistes du deuxième, et plus encore entre les deux groupes de souffleurs du premier. Une image sonore globalisante et réverbérée ne tire pas tous les avantages de cette réduction, qui n'apporte ici aucun bénéfice en termes de lisibilité. La belle prise de parole du Premier Concert est vite démentie par le jeu rustique de Hanna Tibell, dont le violon peine à chanter avec le hautbois ( Adagio ). Ce sentiment d'insécurité s'accentue dans le mouvement initial du Deuxième Concert (après un changement de tempo au bout de dix secondes, montage ?) où les solistes accusent tour à tour des baisses de régime. Le délicat jeu de luth du clavecin parvient cependant à unifier l'ensemble dans un superbe Andante, où brille une flûte à bec plus expressive que ses comparses. À un Troisième Concert tracé à la pointe sèche (malgré le continuo envahissant du clavecin) succède un Quatrième dont le bel équilibre est perturbé par le violon de Fredrik From, insensible aux phrasés de ses partenaires (comme dans l' Affetuoso du Cinquième ). Mortensen, merveilleux musicien dont chaque enregistrement en solo est une fête pour les sens et l'esprit, n'est pas à son meilleur dans les volutes virtuoses (quelques scories) du ½ premier mouvement du Cinquième . Dans le finale, le violon tourne le dos au traverso – malaise palpable, problèmes de mise en place permanents. Au tour du Sixième , dont les incessants changements de pulsation (ritournelle poussée en avant par un clavecin omniprésent, épisodes concertants ralentis) et la déconcentration sensible des protagonistes laissent l'auditeur pantois devant un résultat si inégal. Nous sommes bien loin, par le style, la prise de son et le relâchement du jeu collectif, de l'accomplissement de Zefiro, salué le mois dernier par un Diapason d'or. |
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