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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Luc Macia Dans les arias, la voix soliste dialogue souvent avec un violon éperdu qui contrepointe sa mélodie ou improvise des arabesques brillantes. Peter Barczi et Eva Borhi accomplissent à tour de rôle cette tâche avec un brio éclatant. Malgré quelques aigus tendus (plage 22), le timbre argenté et la diction gracile de Miriam Feuersinger rendent justice à l'invention de Graupner. Il suffit d'écouter le Largo de la deuxième cantate (plage 9) où est vanté le pouvoir de Jésus pour savourer l'aisance vocale, les phrasés souples et la lumière du chant de la soprano confrontée aux traits volubiles du violon de Peter Barczi. Le contre-ténor, au grain de voix un peu épais, au phrasé plus contraint, appelle moins d'éloges. Mais dans les duos, il sait se mettre au diapason de sa partenaire. Peter Barczi et son ensemble bâlois donnent, en prélude à chaque cantate, des pièces extraites de partitions instrumentales (sonates, Ouvertures), bien choisies et jouées. Non, ce n'est certes pas Bach, mais pas un « petit maître » non plus, qui nous régale ici. |
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