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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Maximilien Hondermarck En dix ans, un aggiornamento de la discographie des motets : quatre Diapason d 'or (Gardiner, Suzuki, Matt, Pedersen), quatre immenses réalisations et pourtant pas une idée en commun. Fin d'un cycle ? Pas de raison. L'épiphanie peut continuer, à condition de savoir tenir ferme un discours. Howard Arman semble chercher à prouver que le Choeur de la Radio bavaroise sait chanter Bach. Mais qui en doutait ? Au lieu de jouer des textures, du souffle ravageur que permet un effectif symphonique, voilà nos athlètes comprimés dans une parodie de petit choeur baroque éthéré, capté le plus loin possible. Pas un cheveu qui dépasse, pas un comma en trop ! Paradoxe d'un choeur de quarante-cinq que l'on entend comme quatre ; le rêve d'unification poussé à l'extrême, c'est-à-dire au presque rien. Où est le relief, le ludique, on n'ose écrire l'accident ? Gardiner posait chaque mot comme une profession de foi, et ce n'était jamais un trop-plein. Ici, le « Satan » est dit comme le « Stürmen », lui-même dit comme le « Freude ». Deuxième paradoxe voulant que le seul chœur authentique-ment germaniste des cinq soit le seul à faire si peu de cas du texte. Son chef (britannique) dénerve les consonnes, sous-estime les vertus de la ponctuation, lisse les rebonds de la langue. Pourquoi ces « Singet » qui ne semblent jamais chanter mais nous assoupir ? Et ce « Gute Nacht » expédié à la vitesse de la lumière… « Bonne nuit, existence » ? Au bout de l'heure du disque, plutôt « Bonne nuit les petits ». |
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