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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie
Bigorie Tragique destinée que celle de Stradella qui, après une existence errante et une vocation tardive, finit, âgé de quarante‑deux ans, suriné à Gêne pour des raisons encore obscures. Si son oeuvre, ample et variée, reste en grande partie à découvrir, sa vie enflamma l'imaginaire des romantiques et inspira un opéra à Flotow, Niedermeyer et Franck. Cinquième volume du Stradella Project entrepris par Arcana, La Doriclea n'a pas la renommée des opéras du même nom signés de Cavalli et Vivaldi. Longtemps inaccessible, l'oeuvre, probablement composée à Rome au début des années 1670, « suit le schéma dramatique de la comédie de cape et d'épée » où la trame se dénoue en suivant les aventures sentimentales de deux couples: jeunes amoureux de noble estrace et leurs doubles, comiques, de rang inférieur On apprécie la fluidité du discours qui passe du recitar cantando à l'aria, généralement de courte durée et dépourvue de virtuosité, de l'arioso à quelques grands airs tragiques tel « Chi sa dove dimori la belta ? », chanté par Fidalbo au deuxième acte. La distribution, excellente, appelle peu de commentaires ... à l'exception du fait que toutes ces grandes voix sont peu mises en valeur par la partition. La soprano Emöke Baráth et le contre‑ténor Xavier Sabata, à qui échoient les passages les plus mémorables, tirent leur épingle du jeu, mais c'est surtout l'esprit de troupe, garanti par la direction vivante d'Andrea De Carlo, qu'on retient. |
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