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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Vincent Genvrin Dans les préludes, Tomadin peine à mettre en mouvement l'orgue énorme d'Alkmaar, guère aidé en cela par des micros lointains qui noient les détails contrapuntiques. Confronté à un instrument non moins monumental, celui de Saint-Jacques de Hambourg, Léon Berben (Aeolus) était nettement plus convaincant en conjuguant énergie, effet d'ensemble et lisibilité. Seul le vaste Choral-Fantaisie sur Ich ruf zu dir trouve en Tomadin un meilleur défenseur, grâce à un art de la coloration qui tire le meilleur parti des admirables jeux d'anches d'Alkmaar. Changement complet d'ambiance avec le clavecin, où l'interprète manifeste cette fois une énergie peut-être excessive, mais qui a l'avantage de servir parfaitement une musique fondée sur l'effet. Le meilleur de cet enregistrement réside au fond dans les pièces manuscrites, partagées entre le clavecin et un orgue positif. D'une durée excédant rarement la minute, ces quarante-huit menuets, bourrées, marches, Trompeter Stücke , Folie d'Espagne et autres passepieds nous invitent dans un tout autre univers, celui de la musique destinée aux débutants et aux amateurs. L' interprète a choisi de faire entendre tout le recueil, en grande partie anonyme, plutôt que d'en extraire les quelques éléments justifiés par l'intégrale. On pouvait craindre la monotonie, cependant ces bonbons sont délicieux, et l'on ne « cale » que bien après la satiété… |
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