Outil de traduction (Très approximatif)
Translator tool (Very approximate)
Analyste:Ivan A. Alexandre
Entre les montagnes Dowland et Purcell, où se frayer un chemin ? Facile : au
théâtre. Élève du savant Coprario, Henry Lawes jette donc avec son ami John
Milton les bases du futur opéra anglais (Comus, 1634). Quand déboulent Cromwell
et ses Puritains. Adieu théâtre, adieu chapelle ! Lawes fait de la musique comme
tout le monde, à la maison. Et publie dans les années 1650 quatre centaines delute
songsimmédiatement populaires,
dont David Munderloh retient vingt‑deux, la plupart inédits. Dowland prête ses
larmes àSweet death come visit my
sick heart, l'esprit du folksong hanteSabrina,
mais l'essentiel relève de la chanson simple comme l'amour, fragile comme
l'amour, suggestive ou bavarde comme l'amour. On y attend un amoureux. Que
malgré son zèle le ténor suisse‑américain n'est pas. Curieux, clair, oui. Mais
expressif ? désespéré ? Des mots, toujours oui. Mais des phrases ? A peine si on
devine un timbre tant l'émission tâtonne. « Sweet death » et «vain
intruder» se confondent. L'ennui
guette. Chassé moins par une petite Suite de William Lawes (le frère cadet) que
par une poignée de préludes au luth seul. Proche de Henry Lawes, John Wilson
(1595-1674) n'est décidément qu'ardeur et invention. Comment fait‑il, dans lePrélude
en la mineur(nº 3) pour séduire
en fouettant ainsi son harmonie?Julian Behr (ne pas confondre avec Julien ... )
reste un peu sec mais, lui, sait tenir un discours. Merveille sur merveille.
Wilson, encore !
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