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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Béatrice Martin et Olivier Baumont prennent la relève avec un enthousiasme évident. lis invitent à leurs côtés le théorbe de Claire Antonini, et se partagent les deux fameux clavecins conservés au château de Versailles, dont les voix flamande et française s'accordent à merveille. Après un Gravement initial dont la prudence étonne, Baumont et Martin trouvent rapidement un ton plus convaincant, une élégance de belle tenue et une diction qui cerne au plus près les caractères. Ces pièces souvent brèves exigent en effet un coup de crayon des plus habiles ‑ les violonistes redoutent leurs contours particulièrement ouvragés et ornés. La Sonade est brillante et joliment déclamée, la source (Corelli buvant à la source d'Hypocrène) coule avec une belle rondeur que vient souligner l'harmonie d'un théorbe très inspiré. On tombe facilement sous le charme du Sommeil de Corelli, la délicatesse des petits jeux y fait merveille. La complicité des musiciens est admirable (un peu moins dans « l’accueil entre doux et hagard »). Mais à quoi bon ce narrateur à la diction passablement ampoulée ? Une caricature délibérée ? Les « incomparables » Lully et Corelli sont également à l'honneur dans les compléments signés Dandrieu et Armand‑Louis Couperin. Les pièces solo mettent en lumière les jeux assez différents de Béatrice Martin (belle et impérieuse virtuosité) et d'Olivier Baumont, plus timide mais d'un raffinement délectable. On louera, pour finir, une prise de son d'un naturel exemplaire. |
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