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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini Ainsi «Bach ne doit jamais cesser de chanter » affirme, à raison, le pianiste. Fallait‑il pour autant user d'un perpétuel legato et opter pour une prise de son aussi globale ? Les marteaux se font certes oublier, dès le Prélude no l du Livre I, mais la lisibilité polyphonique et la vigueur de l'articulation (les rythmes pointés de la Fugue no 5 du 1 ou du Prélude no 16 du II) sont parfois atténuées. Cédric Pescia sait pourtant faire caracoler une mesure ternaire (Fugue no 2 du I), papillonner des triolets de doubles croches (Prélude no 6 du I) et se montrer déterminé (Prélude no 6 du II). C'est sans surprise dans les moments les plus introspectifs (Préludes no 8 et 12 du I, no 3 du II, Fugue no 12 du II) que s'impose cette lecture intimiste, comme éclairée à la bougie, nuancée, fervente et résolument personnelle. |
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