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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Paul de Louit Si les ornements sont meilleurs dans le second Livre, la recherche du contraste est au prix de quelques brutalités qui nous réveillent opportunément. Mais Pescia reste sourd aux jeux stylistiques et aux clins d’oeil que le compositeur adresse aux maîtres du passé comme aux nouvelles esthétiques de son temps. Le sujet péremptoirement laconique de la fugue en ré majeur, l'écriture de sonate en trio du prélude en mi majeur, l'Empfindsamkeit de celui en fa mineur ne trouvent qu'une même réponse sentimentale et « doucement baignée de pédale », comme disait Poulenc. Quant à la majesté chorale que l'interprète entend conférer à la fugue‑ricercar en mi majeur, elle s'épuise vite dans cette musicalité à l'agrément générique, dont le confort évoque davantage un univers d'acajou et de canapés moelleux que les courbes et contre‑courbes familières à Bach. |
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