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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëtan Naulleau Pour que le dialogue s'amalgame assurément dans une bouillie, dont se détachent quelques joliesses de porcelaine, les instruments et l'orchestre sont installés dans une acoustique amplement réverbérée. Il fallait y penser. Les couloirs en mouvement perpétuel et les solos les plus économes sont un soulagement pour l'oreille, qui retrouve temporairement ses marques, et parfois des contours, dans ce flou artistique. D'un mouvement à l'autre, on déduit ce que David Fray refuse (les facilités du motorisme nerveux, l'austérité) sans pour autant saisir ce qu'il nous propose. La répartition trop schématique des rôles (quand un clavier tient le thème tandis que l'autre effleure le motif complémentaire, trois nuances en dessous) est également en cause dans ces dialogues évidés de toute émulation (dommage pour le finale du BVW 1062, il commençait bien). Les mouvements lents sont, a priori, plus propices aux résonances des pianos que les allegros : celui du BVW 1061 en tire davantage profit que le Largo du BVW 106Z prostré dans une béatitude évanescente (curieux la bécarre au piano II, mes. 7). L’Adagio BWV 1060 manque à la fois de diction et de ligne, et gagne pourtant un certain relief par le contraste assumé entre un piano jouant mou et l'autre très (mou). |
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