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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Venturini La pochette et l'affiche ont un côté délicieusement vintage et évoquent les enregistrements des Collard, Beroff, Rigutto et Tachino avec Wallez (EMI) et des Dalberto, Queffélec, Devoyon et Gauthier avec Paillard (Erato) réalisés voici une trentaine d'années, les seconds figurant dans le très beau coffret Dalberto présenté dans nos pages cadeaux. L’écoute procure la même impression avec un confort hélas bien inférieur. À l'enregistrement précis et chaleureux de Pierre Lavoix, installé à l'IRCAM, permettant de repérer chaque soliste, succède en effet une prise de son lointaine et floue, perdue dans la réverbération de la chapelle des Carmélites, à Toulouse. Que percevoir dans cette acoustique de hall de gare ? Assurément pas les cordes soyeuses de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse qui semblent soudainement sans texture ni relief. Pas davantage le jeu des pianistes: les nuances, l'articulation, les subtilités de toucher disparaissent dans cette approximation. On devine pourtant de la tendresse dans la sicilienne du Concerto BWV 1063, une écoute mutuelle entre David Fray et Audrey Vigoureux dans le Largo ma non tanto du BWV 1062 et entre David Fray et Emmanuel Christien dans l'Adagio du BWV 1060 ; dans les mouvements lents l'orchestre se fait discret et le brouillard se dissipe. |
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