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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Gaëlle Le Dantec Entre‑temps, Vivaldi a fait du chemin : il exige plus que jamais un grain, un feu. La chanteuse n'a rien perdu de son énergie, de sa virtuosité, de ses soupirs sensuels et autres explosions de lumière, On s'étonne de pleurer seulement parce qu'un nuage obscurcit le ciel (« Sovente il sole ») ? C'est la magie Bartoli, qui chante Vivaldi comme si la musique émanait d'elle. Mais voilà, bien que techniquement parfaitement maîtrisé, l'orchestre paraît lisse, en retrait, même un peu mou dans les lamenti. Mis à part les solo de flûte du premier air d'Orlando furioso, il manque l'entrelacement amoureux de la voix et de l'orchestre, la folie grinçante des cordes, luth et clavecin compris. On a perdu la verve des récitatifs, on alterne air vif et air lent. Un magnifique récital Bartoli‑Vivaldi donc. Seulement. |
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