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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Roger‑Claude
Travers Elle a puisé quatre concertos parmi les trente et un que renferme le cahier manuscrit de cent soixante pages copié jadis pour Anna Maria. Fouillant la ligne sans contrainte rythmique, en un jeu réservé, sophistiqué, plus sensible aux clartés de Séléné qu'aux rayons d'Hélios, elle devient, dans l’Adagio du fantasque RV 260, le temps d'un long récitatif, le miroir d'une âme qui s'échappe de l'ancrage tonal et fuit les repères. Midori, en s'appropriant les ornementations que révèle ce manuscrit, entre dans l'univers de son aînée. Elle habite le curieux lamento instrumental (II) du RV248, elle n'est qu'innocence dans I’Andante du Concerto de Noël RV270a ‑ le contraste est saisissant avec l'orchestration opulente du Concerto Köln, riche en archets et en vents ajoutés. La délicatesse précise des attaques et la rythmique impeccable dans la Sinfonia RV 140, son engagement émotionnel clair dans le concerto pour cordes RV 158 s'étendent aux concertos tardifs de Galuppi et Albinoni donnés en complément, d'une facture galante un peu fade. |
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