Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Philippe Ramin Le choeur de solistes gagne, en principe, un avantage certain sur le plan de la lisibilité mais pose ici des problèmes délicats pour l'équilibre et la texture des choeurs d'entrée. Les faiblesses du quatuor (dont le chant peu soutenu du contre‑ténor Michael Taylor et l'intonation hasardeuse du baryton Jesse Blumberg) disqualifient d'emblée les monuments contrapuntiques de la BVW80 et la tension nécessaire dans le magnifique portique de la BWV79. On s'étonne d'entendre autant de mignardises dans ce chant teinté de clichés baroques. Et les instrumentistes ne sont pas en reste. L'air de ténor « Hasse nur » (BVW 76) est plombé par un allemand approximatif et un violoncelle solo très agité. Violon, hautbois, alto et ténor ne parviennent pas à se mettre d'accord sur l'intonation dans le duo téméraire « Wie selig » (BVW80). L’aria choral « Alles, was von Gott geboren » (idem) se raidit et s'essouffle. Seul surnage, dans ce tableau à la fois terriblement brouillon et bourré de fausses bonnes idées, le chant assez incarné d'Hélène Brunet. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews