Texte paru dans: / Appeared in: Code-barres / Barcode : 4015023264090 |
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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie
En dépit de
quelques pépites, Arminio, que Haendel troussa en moins d'un mois, appartient
aux opéras mineurs composés en 1737, année plus féconde que bénie des muses. En
tête des chefs d'accusation figure le livret, adaptation de celui qu'Antonio
Salvi concocta d'après Tacite pour Alessandro Scarlatti, retraçant la défaite de
Varus face à Arminius à la bataille de Teutobourg (9 ap J.‑C.). La musique s'en
ressent et aligne mécaniquement les airs rapides au premier acte avant de
réserver quelques très beaux moments aux deuxième et troisième. La version
pionnière d'Alan Curtis (Virgin, 2000) se fit damer le pion par l'ouragan
George Petrou (Decca, 2015) dont la direction, d'une tension dramatique
communicative, transcendait les faiblesses de l'oeuvre. |
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