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Analyste:Olivier Fourés
Venise, après Rome,
a été rapidement sensible à la flûte traversière, instrument en plein essor
après les mises au point réalisées par Hotetterre à la fin du XVIIe siècle.
Quand l'Ospedale della Pietà engage Ignazio Sieber pour enseigner l'instrument
en 1728, le « flauto traversiere » jouit déjà de la meilleure réputation
sur la lagune : en témoignent le redoutable solo que Vivaldi lui confie dans
l'air « Sol da te » (Orlando furioso, 1727) et les pages qu'il lui
destine dès 1710.
Frank Theuns
explore ce répertoire vénitien avec trois concertos écrits pour l'instrument
plus deux transcriptions de concertos pour hautbois (Opus 9 no 2
d'Albinoni) et flûte à bec (RV 441 de Vivaldi). Sa souplesse, son phrasé,
sa précision et son timbre épatants bénéficient tout particulièrement au
concerto méconnu de Galuppi, page élégante et spirituelle (bien restaurée pour
cet enregistrement): du Vivaldi en perruque française. Beaucoup de finesse
également dans le concerto d'Albinoni, mais on y souhaiterait une implication
plus prononcée des Buffardins, notamment dans les passages orchestraux et sur
les cellules de danses. La remarque vaut pour Vivaldi. Le solennel RV440
est plus réussi que les transes fiévreuses du RV 441 en do mineur (dont
Theuns se sort magistralement sur le plan technique) et de La Notte, aux
ritournelles si particulières qu'elles devraient être bien plus caractérisées.
Un excellent disque « traversiere » en tous les cas.
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