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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Evgeny Sviridov relève en grande partie le défi: technique propre et aisée, richesse des timbres, accompagnement simple et subtil, programme varié. Mais. La prise de son jongle curieusement entre une proximité normale dans ce répertoire et une réverbération de hall de gare. Au fil d'une écoute suivie, l'attention se dissipe vite. Par ailleurs, si Tartini peut être un peu perçu comme une « lumière » à l'italienne, fortement influencé par le modèle français (utilisation marquée de trilles, identité des danses, relation poétique, goût pour la théorie), il a quand même vécu exclusivement dans le Veneto, dominé par la puissance de caractère de Vivaldi, et a connu les délires fiévreux de Veracini ou Locatelli. Aussi ne fautil pas pécher par excès de gentil maniérisme ! Pourquoi ne pas exploiter davantage le comique de la sonate en fa majeur, pourquoi ne pas profiter du potentiel sonore et théâtral de ses variations ? ou pousser la célèbre « Didone abandonata » (Opus 1 no 10) au fond du drame ? Écoutez ici la verve de Rachel Podger (Channel Classics) ou celle de Fabio Biondi (Opus 111). D'autant que Sviridov prouve qu'il sait danser avec esprit dans la Furlana ou dans la très réussie Pastorale qui, à elle seule, ne laisse aucun doute quant au talent extraordinaire de ce jeune artiste. Que cette fantaisie se propage! |
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