Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble:
![]() ![]() ![]() |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine Romina Lischka a pioché son programme dans l'un et l'autre corpus. Le meilleur arrive avec certaines pièces pour lyra‑viol, où charment la qualité plastique du son et l'aura des résonances. Ainsi de la Pavin à trois, où la complémentarité des violes parvient à nous toucher. Ailleurs, la lecture très littérale de la partition à laquelle s'en tient le Hathor Consort nous laisse plus froid, comme dans la Fantaisia no 2 qui ouvre l'album. Le soin constant apporté à l'homogénéité des lignes, à la beauté des sonorités et des intervalles (tous les accords de fin sont délicieux), ne fait pas oublier l'extrême discrétion des intentions musicales. Il en faudrait davantage pour nous guider dans ces labyrinthes et, par exemple, pour éviter qu'après une entrée limpide, la Fantaisia no 9 ne se laisser gagner par un brouillard où certaines voix se perdent. Les deux ln Nomine sortent du lot: le Hathor excelle à faire graviter les parties autour du cantus firmus sans le masquer. Mais faut‑il vraiment vouloir suivre les voix ? Ne faut‑il pas simplement se laisser porter ? Trop confiant dans la richesse de l'écriture, le Hathor Consort oublie qu'il pourrait raconter à l'auditeur autre chose qu'une histoire de contrepoint. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews