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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Cécile Chéraqui Cappella Amsterdam est décidément un choeur polymorphe que l'on admire autant dans ce répertoire du XVe siècle que dans ses enregistrements de Poulenc ou Pärt. Ce répertoire pose toujours question : quelle prononciation adopter, à quel tempo faut‑il chanter et dans quel diapason... Daniel Reuss, le chef depuis 1990, répond par des choix qui le distinguent d'autres versions. Les tempos se montrent ainsi assez rapides, la prononciation adopte le français moderne et la tessiture de l'ensemble est plutôt grave. Les chanteurs ont su adapter leur technique aux sons droits et couleurs de voyelles immuables que requiert ce style. La prise de son très proche des chanteurs permet de distinguer les mécaniques les plus complexes de la musique sans pour autant altérer la quasi‑volupté avec laquelle on reçoit l'ensemble. Le livret est signé Alice Tacaille, éminente spécialiste de la période et enseignante à Paris‑Sorbonne. Enfin, le choix du programme se révèle d'une logique implacable. « Miserere mei Deus » met en lumière ce siècle où l'on pleurait ses pairs, en musique et en vers et la dernière oeuvre, signée Nicolas Gombert reprend la ligne de ténor de Nymphe des bois de Josquin, qui ouvre le disque. Comme dirait Guillaume de Mauchaut: « Ma fin est mon commencement ». C'est une nouvelle réussite incontestable pour la Cappella Amsterdam. |
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