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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean-Michel Molkhou
La toute jeune Hilary
Hahn, en 1997, avait fait une entrée discographique éblouissante avec trois des
six Sonates et partitas ( Diapason d'or , cf. no 442 ).
L'autre moitié arrive enfin. Dans l'interview qu'elle nous accordait deux ans
plus tard à New York ( cf. no 459 ), nous mesurions la force de
conviction qui l'habitait déjà et la passion qu'elle vouait au cahier pour
violon seul de Bach - durant de longues années, chacun de ses concerts et de ses
récitals se terminait par l'un de ses mouvements. En rapprochant les deux
moitiés de cette intégrale, on constate que la jeune fille est devenue femme,
plus forte et plus résolue, tandis que son niveau violonistique, déjà stupéfiant
à dix-sept ans, atteint aujourd'hui des sommets réservés à une élite
d'interprètes. Équilibre, puissance, égalité d'émission, contrôle du vibrato,
qualité d'intonation et d'articulation : à l'exceptionnelle maîtrise de
l'instrument répond celle de la pensée. Le premier volume nous avait conquis par
un miraculeux équilibre entre rigueur de construction et fluidité d'expression.
Dans une esthétique que les courants baroques n'ont pas effleurée, le second
témoigne d'un geste plus large mais sensiblement moins naturel dans la Sonate
en sol mineur . Le souffle est immense ( Fuga), la technique d'archet
étourdissante |
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