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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Denis Morrier L'éminent claveciniste bâlois Jörg-Andreas Bötticher et les bien nommées Voces Suaves ont rapproché ces recueils pour souligner l'influence de la musica modema italienne dans les compositions germaniques du premier baroque. Le savant contrepoint de ces concerts spirituels et autres villanelles profanes se voit paré de chatoyantes couleurs: le cornet virtuose de William Dongois dialogue avec l'archet félin de Plamena Nikitassova, tandis que les huit chanteurs rivalisent de charme et de précision (gracile et aérien In Filli schöne Augelein), soutenus par les réalisations denses et inventives du chef au clavier. La fluidité des vocalises et de l'ornementation témoigne encore de cet héritage ultramontain: il rayonne dans Wie schön und lieblich de Franck (enrichi de stupéfiantes diminutions composées à la manière de Luigi Zenobi del Cornetto), ou encore dans O Filli, schön und subtil de Schein. Ces passagi stratosphériques acculent la soprano à quelques stridences: un péché bien véniel au regard de l'ensemble du programme, à la construction et à l'interprétation aussi méticuleuse-ment réfléchie qu'engagée. |
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