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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Loïc Chahine Les quatre archets de Phantasm regardent vers le baroque et se régalent d'accents vifs. Pas question pour autant de perdre de vue qu'on peut percer jusques au fond du coeur (écoutez le début de la première Fantaisie en ré mineur). Comme les dynamiques des quatre violes sont senties, porteuses ‑ et nourries par le théorbe d'Elizabeth Kenny ! On se croirait dans un ballet (Courante en fa majeur), dont l'agilité profite au chant ‑ comment résister à tel ou tel Ayre auxquels ne manquent que les paroles ? Quand le théâtre s'invite à la fête, c'est avec une délicatesse souriante et délicieuse (Sarabande en fa majeur). Phantasm tire du découpage des fantaisies en épisodes une dramaturgie millimétrée, qui nous fait glisser sans hiatus d'une scène à l'autre. La fière détermination du phrasé et l'énergie rythmique du dialogue ont leurs limites: la polyphonie, souvent dominée par le dessus de Laurence Dreyfus, présente moins de variété que chez Savall, et l'entrain affiché semble, à la longue, plus systématique que viscéral et diversifié. Mais à ce degré de perfection de facture, nos scrupules s'estompent devant notre admiration. |
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