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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Denis Morrier Surnommé Giovannino del Violone, Lulier (ou Loulier) fut l'un des premiers virtuoses du violoncelle. Musicien apprécié des cénacles ecclésiastiques romains, il fut avec Scarlatti, Pasquini et surtout Corelli (son comparse en maints concerts) un des principaux protégés du cardinal Ottoboni. Compositeur prolixe, il a touché à tous les genres en vogue dans la Cité Éternelle: outre huit oratorios et deux opéras, quantité de sonates et de cantates da camera, souvent destinées aux « conversations musicales » des accademie, en particulier celle de l’Arcadia. Dans ses cantates, les parties de violoncelle s'avèrent souvent plus exigeantes que celles de chant: un répertoire taillé sur mesure pour l'Accademia Ottoboni et son chef Marco Ceccato, violoncelliste brilIant salué d'un Diapason d'or pour ses Vivaldi. Magistral dans la Sonate en fa majeur, il guide avec finesse et autorité l'interprétation de ces délicates miniatures. Leur inspiration est plus précieuse que dramatique : Ferma alato pensier file la métaphore baroque de la guerra d’Amore sur un ton de pur badinage, tandis que sa Didone préfère l'élégie au tragique. Cette impression de joliesse décorative est accentuée par la voix fraîche et cristalline de Francesca Boncompagni, au délicat vibrato, à la diction et à l'intonation assurées, mais manquant de contrastes et de consistance expressive. De plus, sa vocalisation est imprécise dans les passaggi les plus exigeants, heureusement peu nombreux. Plus gênant: la Sonate en ré majeur et la cantate Là dove a Pafo sont gâtées par le violon indélicat de Teresa Ceccato, à la sonorité étriquée et aux aigus fragiles. Pour qui veut en rendre tous les raffinements, la mignardise est un art exigeant! |
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