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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Ivan
A. Alexandre Une façon qui, justement, fuit la singularité. Oubliez les visions de Blandine Rannou, Noëlle Spieth ou Bertrand Cuiller (Diapason d'or, avril 2015). Oubliez ces théâtres, ces confidences, ces univers. Steven Devine ne veut pas interpréter. Il veut lire, et donner à lire. Plein feu ou à la chandelle, sa noble copie (par lan Tucker) du Ruckers-Hemsch de la Cobbe Collection sonne avec une limpidité admirable. Pas une ligne intérieure, pas une sixte augmentée, pas un ornement, pas une cascade ne vous échappera. Crépite la partition, elle seule. Pour ce faire, l'exécutant adopte des tempos mesurés, voire retenus (Les Cyclopes, Les Trois Mains... La Dauphine !) et décortique la polyphonie (sans manière, un exploit). Les Soupirs ne soupirent pas plus que Les Tourbillons ne tourbillonnent. Les Tendres Plaintes n'ont ni plainte ni tendresse. La Joyeuse devrait s'intituler La Sérieuse. La mâle fermeté du jeu aplanit les reliefs et gomme les accidents. À l'évocation, le soliste préfère l'affirmation. Plus ennuyeux : les nottes inégales s'imposent identiquement partout (pourquoi le compositeur se donne-t-il la peine de distinguer une Courante en croches d'une Sarabande « pointé-double » ?). Cette inégalité qui égalise, et à laquelle échappent heureusement Les Sauvages, tient souvent lieu de phrasé et rend mainte reprise fastidieuse. Magnifiques Niais de Sologne, interminable Gavotte. On a connu plus de délicatesse aux Indes galantes, mais là encore la franchise, la rigueur, la hauteur du ton (à tous les sens du terme : l'accordeur vous mitonne de ces ré dièse, ouille !) auront leurs adeptes parmi ceux que la subjectivité des susnommés indispose. C'est d'abord à eux que Steven Devine s'adresse. |
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