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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre
Tapi comme ses contemporains dans l’ombre du géant Purcell, Humfrey dominait
déjà le florilège « The King shall rejoice » du St. John’s College
Cambridge en 1976 (avec George Guest, Decca). Le seul O Lord my God
retenu par le jeune Gardiner dans sa « Music for the Chapels Royal » (Erato
1979) nous tirait des larmes sans retour. Sans postérité non plus, les verse
anthems (ou symphony anthems, c’est-à-dire psaumes et motets avec
instruments obligés) réunis en 1992 par Nicholas McGegan (Clare College,
Cambridge toujours, chez HM), Harry Christophers (The Sixteen 2006, chez Coro)
et leurs disciples, ayant moins d’âme que d’adresse.
Pourtant, quel homme ! Décrit par Samuel Pepys comme un « Monsieur plein
de formes, d’aplomb et de vanité » parce qu’il rentrait à Londres ivre de
merveilles trouvées à Rome et à Paris, Pelham Humfrey embrasse le ciel, lui mort
à vingt-sept ans. Son harmonie tutoie Charpentier, sa danse mystique Lully, son
expression Carissimi. « … And melody in our heaviness » : peut-on sortir
d’un tel dédale comme on y est entré ? Les interprètes répondent oui. Hélas !
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