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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Jean‑Michel Molkhou Métrique rigoureuse, classicisme épuré, élégance du ton et raffinement millimétré offrent un portrait fidèle de ce jeune prodige, respectueux admirateur des grands maîtres du passé. Livrant à dix‑sept ans son premier disque chez DG, il nous rappelle que Yehudi Menuhin enregistrait au même âge le Concerto en mi majeur et la Partita en ré mineur. Lozakovich démontre dans les deux concertos, sans l'appui d'un chef, une autorité naturelle. La rigueur de son articulation évoque le Bach de Szeryng, l'un de ses modèles. Ce discours majestueux, sensible et jamais forcé évolue avec aisance, même si dans l'Adagio du Concerto en mi majeur la conduite du legato, certes touchante, pourra sembler un rien affectée. Un dialogue aéré et subtilement équilibré l'unit à l'orchestre (Allegro du BVVV 1041). Si son jeu ne laisse cède guère à la fantaisie, il reflète le respect absolu qu'il voue à la musique de Bach. Sa lecture de la Partita no 2 le confirme. Difficile d'imaginer qu'une vision aussi sage et contenue de l’Allemande et de la Sarabande soit celle d'un jeune interprète. Le propos s'anime dans la Courante et la Gigue, avec une fluidité d'émission et une perfection d'intonation dignes des archets les plus éminents. Mais le vrai grand moment du disque, qui justifie à lui seul ce Diapason découverte, vient avec l'immense Chaconne, dans laquelle Lozakovich affirme nettement sa personnalité, en atteignant des sommets en termes d'architecture, de conception, de qualité de récit comme de réalisation. Voilà un jeune,homme assurément destiné à prendre place parmi les grands. |
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