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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Olivier Fourés Les doubles concertos de Vivaldi ont recours à une telle variété instrumentale qu'il est aisé d'en faire un programme contrasté et coloré. A condition d'avoir les moyens, bien sûr. Comme ici: Adrian Chandler, très à la page du cas vivaldien, mène son impeccable Serenissima vers des doubles concertos pour hautbois, cors, basson, violon et violoncelle, auquel il ajoute le monumental RV 574, où tous ses solistes festoient ensemble. On atteint donc plusieurs moments de grâce, notamment dans l'introduction du RV 536 avec ses deux hautbois à l'élan si subtil, une référence, ou le petit galop spirituel du RV 547 pour violon et violoncelle, tout l'art du dressage! Mais quand les cors arrivent il faudrait savoir aussi lâcher la bride, sortir la cravache et piquer des éperons. Car lorsque Vivaldi dégaine ses trombon da caccià, c'est pour assumer en plein ses affinités avec Artémis. Ici, on fait tout pour éviter l'éclaboussure. La justesse ? Bien sûr! Encore faudraitil que ça claque, que ça rugisse, que ça halète. Comparez donc avec la lecture explosive du RV 574 par le Freiburger Barockorchester (Opus 111) ou du RV562a par le Combattimento Consort Amsterdam (Challenge Ciassics)... Une chasse en pantoufles! |
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