Texte paru dans: / Appeared in: Naïve
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Appréciation d'ensemble:
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Outil de traduction (Très approximatif) |
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Analyste:
Tristan
Labouret Dans les concertos pour viole d'amour, le jeu d'Alessandro Tampieri mérite à lui seul le détour: sur un instrument rare dont il maîtrise à merveille le timbre délicat, il fait preuve d'une virtuosité à toute épreuve, rehaussée par un sens exceptionnel de l'ornementation et de l'improvisation. Intelligentes et imaginatives, ses cadences et autres variations suffisent à faire de cet enregistrement un volume de référence. Aux côtés du soliste, l’Accademia Bizantina n'est pas en reste et propose une interprétation spectaculaire en appuyant les contrastes dynamiques et en entretenant une pulsation toujours tonique.
Dans les treize concertos pour cordes qui composent le second disque, l’Accademia fait montre de la même énergie. Si les oeuvres ne sont pas toutes d'une originalité remarquable sur le plan de la composition, elles s'enchaînent sans lasser, portées parles élans enthousiastes des musiciens. Les mouvements lents sont autant de douces -pare les où l'ensemble se déploie en plans sonores joliment étagés. Le disque s'achève sur une perle: inspiré du son de la conque marine, le Concerto RV163« Conca» s'ouvre et se referme sur cet étonnant instrument dans un habile fondu enchaîné. Cette plongée dans l'environnement méditerranéen de Vivaldi clôt un magnifique périple dans l'univers du compositeur.
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