Texte paru dans: / Appeared in:   | 
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| Appréciation d'ensemble:
      
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     Outil de traduction (Très approximatif)  | 
    
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 Analyste: 
Jean-Philippe 
Grosperrin 
Face au charmant gazouillis de Simone Kermes dans l'Andromeda liberata de 
Vivaldi et consorts enregistrée par Andrea Marcon (Archiv), « Lo so, barbari 
fati » (désormais, attribué à Porpora) impose ici une stature, un poids des 
couleurs et du verbe, avec un orchestre plus assis, qui donne au morceau un 
caractère tout autre. « Caro, son tua così » dans L'Olimpiade de 
Paisiello (1793) persuade, à défaut de caresses, par sa simplicité pénétrante, 
de même qu'à l'autre extrémité du siècle l'air décanté, distingué, que procura 
Fiorè pour un Pirro à Bologne. Si « Du trouble affreux » de la Médée de Cherubini est complètement exogène dans ce paysage, avec de surcroît un clavecin absurde, son intérêt est de proposer une incarnation sans histrionisme, très stylée et dominée vocalement, poignante par sa concentration et son coloris, avec l'avantage (comme pour le Gluck) des timbres anciens – à quand une intégrale philologique de cet « opéra-comique » de 1797 ? Malgré ses fléchissements, un bel album qui honore la simplicité d'une artiste discrète mais personnelle.  | 
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