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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jean‑Luc Macia Dautricourt et Pohjonen optent pour une franchise de ton et une droiture rythmique qui ne sont pas sans rappeler, au moins côté piano, le style de Gould (avec Laredo, Sony). Le Finlandais s'évite tout rubato et, sans tomber dans une mécanique huilée et automatisée, ses doigtés et sa dynamique assez égale nous donnent une impression de marche forcée qui convient bien par son enjouement aux mouvements rapides mais peine à habiter adagios et largos avec des affects plus variés. Sonorité puissante, accents parfois un peu agressifs, Dautricourt s'évertue à plus d'allégresse et d'ardeur inventive (très belle BVW 1017) sans exagérer ses vibratos. Cette vision d'une lumière surexposée satisfera ceux qui, partition en main, veulent entendre tout ce que Bach a exactement écrit. Elle prend le risque, à nos oreilles, de tout mettre au premier plan, tandis que les meilleures versions « historiques » ont su voir et investir les reliefs d'une écriture beaucoup plus diversifiée à l'intérieur de chaque mouvement qu'il n'y paraît de prime abord. |
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