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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Marc Vignal
Les trois concertos pour
violoncelle de Carl Philipp Emanuel Bach, dont existent aussi des versions pour
clavecin et pour flûte, comptent parmi ses oeuvres les plus enregistrées. De
l'Allegro assai initial de celui en la mineur Wq. 170, Jean‑Guihen
Queyras et l'Ensemble Resonanz restituent à merveille le côté enflammé et la
violence, ce qui donne le ton pour ce qui suit. Ce concerto et celui en la
majeur Wq. 172 sont interprétés avec une vigueur rythmique rare, des
accents pointus et une admirable mise en valeur des lignes sonores. Et aussi,
dans les mouvements lents, avec une émotion n'excluant pas la retenue, une
sensibilité à fleur de peau. Entre ces deux concertos, la Symphonie pour
cordes en sol majeur Wq. 173, la plus antienne des dix‑huit du
compositeur, juste après son installation à Berlin. Dotée d'un Andante en
mineur, elle rappelle Graun et Hasse. Ce CD est tout ce qu'il y a de
recommandable, mais les mêmes concertos existent par Ophélie Gaillard, avec la
Symphonie Wq. 182/5, une des plus remarquables. Ophélie Gaillard a en
outre enregistré ailleurs le troisième concerto pour violoncelle (en si
bémol majeur Wq.171), et ses prestations sont plus amples, les
perspectives sonore plus vastes. À l'amateur de choisir. Il pourra aussi se
tourner vers un CD réunissant les trois concertos, comme celui avec en soliste
Antonio Meneses (Panclassics, 1997). |
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