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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Jérémie Bigorie Dédié à l'archevêque de Salzbourg Max Gandolf, le cycle des Sonates du Rosaire s'attache à illustrer chacun des mystères lié à la mère du Christ. Biber y dépasse ses contemporains dans l'utilisation du violon. S'adjoignant la compagnie d'un continuo assez étoffé, Florence Malgoire proposait en 2011 une lecture très baroque de ce chef‑d'oeuvre (Psalmus, CHOC) même si la prime de l'opulence revient à Patrick Bismuth et son ensemble La Tempesta (ZigZag Territoires). Premier violon du Boston Baroque, Christina Day Martinson a fait sortir des rangs trois chefs de pupitre : Martin Pearlman (clavecin et orgue), Michael Unterman (violoncelle) et Michael Leopold (théorbe et guitare). Faut‑il mettre leur discrétion sur le compte de la modestie ou de l'intimidation ? Toujours est‑il que leur interprétation, à la fois avare en décibels, en diminution et trop univoque en expressivité, relègue la basse continue totalement à l’arrière‑plan. Une dévalorisation qui opère au bénéfice de la soliste, sur les épaules de laquelle reposent la teneur narrative du discours et la virtuosité requise pour mener à bien le procédé de la variation. Si les difficultés d'intonation liées à la scordatura occasionnent quelques flottements, la volubilité des coups d'archet et les fulgurances mystiques de Christina Day Martinson rendent néanmoins cette interprétation, dont l'ultime Passacaille pour violon seul constitue le point culminant, attachante. |
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