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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Xavier Bisaro Les guides sont pourtant zélés et appliqués: parfaitement au diapason l'un de l'autre, Florence Rousseau et Loïc Georgeault manifestent une réelle compréhension du contrepoint de Bach dont chaque ligne s'écoule paisiblement, à l'écart de toute faute de goût, mais sans qu'un discours d'ensemble ne se dégage avec suffisamment de force. La texture diaphane des chorals manualiter et la Fantaisie BWV 570 s'accordent mieux avec ce parti pris par défaut. En revanche, les pièces plus amples en sortent inutilement empesées, d'autant que les tempos manifestent une tendance à la lenteur. L'acoustique sèche du lieu inciterait au contraire à les rendre plus alertes. Reste l'orgue, autre « monument » honoré par ce disque. En dépit des vicissitudes de son histoire et des multiples strates de sa facture, le Silbermann de l'église de Glauchau ‑ quand il est aussi bien registré qu'ici ‑ offre un idéal d'équilibre entre ses plans sonores, entre timbres isolés et combinaisons d'ensemble, entre profondeur des fonds et scintillement du plenum. Il est à lui seul une merveilleuse incitation au déploiement d'une rhétorique dont notre tandem pourrait être plus prodigue. |
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