Texte paru dans: / Appeared in: |
|
Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Ivan A. Alexandre Rachei Harris ne choisit pas. Aux cinq sonates authentifiées par autographe, elle ajoute les deux probables apocryphes de la première édition (HVW 372, 373) et les deux qui les ont remplacées dans l'édition suivante ‑ peut‑être à la demande de Handel lui‑même (HVW 368,370). Quelle importance, au fond ? Le Cher Saxon plein d'Italie n'a pas livré son âme dans sa musique de chambre ; et les sonates d'origine incertaine, la magnifique « HVW 372 » en doubles cordes par exemple, épicent un repas plutôt académique. Académisme dont vous n'avez rien à craindre: la soliste du Brook Street Band ne joue ni pour l'école ni pour le club. Si ses ornements restent chastes comparés aux extravagances d'un Riccardo Minasi (DHM), le geste cordial et la sonorité rustique de l'instrument (anonyme italien du XVIIIe) brisent la glace. Peu de nuances, peu de magie, moins encore de volupté ou de virtuosité, mais un ton direct, sans affectation, une musique de table phrasée juste à un tempo juste. Concert entre amis accompagné par des amies ‑ clavecin discret, violoncelle à l'écoute. Pas neutre, non, sensible au contraire dans le largo et l'adagio. Familier. |
Cliquez l'un ou l'autre
bouton pour découvrir bien d'autres critiques de CD
Click either button for many other reviews