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Appréciation d'ensemble: |
Outil de traduction (Très approximatif) |
Analyste:
Sophie Roughol Ce premier disque monographique, lié à l'édition entreprise sous la direction de Dihko Fabris, auteur de la belle notice, lui restitue instruments et discours authentiques. On y entendra de brèves « proto‑suites » (le terme est de Fabris) associant luth, viole de gambe et percussions, mêlant passamezzo, pavane et saltarello (plages 9 à 11, probablement la plus belle séquence de ce disque); mais aussi des ricercari et fantaisies pour luth au contrepoint savant, d'esprit plus aristocratique que les fameuses villanelles (napoletane), même si Gorzanis ennoblit quelque peu ces chansons populaires en substituant l'italien au traditionnel napolitain. Qui garde en mémoire les tarentelles endiablées de Pino De Vittorio et la bande à Florio (Symphonia) sera déconcerté par l'atmosphère nonchalante ou nostalgique de ces odes aux amours déçues. La flamboyance n'est pas de mise, seules les plages 13 (L’altro giorno mi disse) ou 3 (Duca vi voglio dir) frisent l'insolence. Les instruments sont au diapason de cette sobriété, Bor Zuljan distillant avec mesure improvisations et ornementations, ce qui n'interdit pas des bijoux, comme le court Saltarello de la plage 5. |
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