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Diapason # 669 (06/2018)
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Supraphon
SU42402



Code-barres / Barcode : 0099925424022

Appréciation d'ensemble:

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Analyste: Jean‑Luc Macia
 

Roman Valek a déjà consacré deux disques à Franz Xaver Richter, dont on découvre peu à peu l'immense et riche répertoire. Ce compositeur a enchaîné de nombreux postes dans les cours allemandes avant de devenir en 1769 le directeur de la musique de la ville de Strasbourg, en même temps qu'il dirigeait le choeur de la cathédrale. C'est là qu'il écrit en 1781 son second Te Deum (presque quarante ans après le premier), inédit au disque. Assez flamboyant, riche en effets de trompettes, il nous renvoie aux messes du jeune Mozart (I'Aeterna fac) : arias pour soliste et duettos alternent avec des choeurs pour l'essentiel homophones dans un climat enjoué (un Miserere inattendu, presque joyeux) ou à la limite du pompier (le ln Te Domine speravi final, seule séquence polyphonique de l'oeuvre).

Valek peine à animer un orchestre compact, aux tutti épais mais aux interventions solistes acceptables. L’habileté expressive des chanteurs compense en partie seulement des voix sans pulpe et leur rusticité technique (contre‑ténor sans charisme, plage 7). Les quatre qui dialoguent dans le bref Exsultate Deo s'en tirent mieux, avec des élans alla Haydn, tout en valorisant l'étrange saveur harmonique de la section centrale. Le Te Deum grandiloquent tranche avec les deux pages orchestrales composées auparavant en Allemagne. La Symphonie no 52 dite « des trompettes », écrite en ré majeur sans guère de modulations ‑ son côté fanfare baroque n'a guère à voir avec l'école de Mannheim, à laquelle Richter est souvent rattaché. Beaucoup plus intéressant, le concerto pour hautbois abonde en beautés galantes, et montre bien que Richter avait assimilé les styles nord‑allemand et italien avec une écriture limpide et très virtuose. Pour ces deux dernières oeuvres on dispose d'enregistrements préférables: la symphonie jouée avec plus de dynamisme et d'allègement par les London Mozart Players (Chandos) et une version chambriste du concerto par Musica Alta Ripa (MDG), même si Luise Haugk déploie ici des sonorités limpides.


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